REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO: La Rd Congo appelée à organiser les élections en 2018
Kinshasa, Rd Congo, 27 octobre (Infosplusgabon) - La Représentante permanente des Etats-unis à l’ONU, Nikki Haley, a demandé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’organiser les élections en 2018, afin de mettre un terme à la crise politique en République démocratique du Congo (RDC), dans une déclaration vendredi, à l’issue des échanges avec les responsables de cette administration électorale.
« Si les élections ne sont pas organisées en 2018, la RDC ne pourra plus compter sur l’appui de la Communauté internationale et des Etats-unis » , a indiqué Mme Nikki, ajoutant que c’est l’absence des élections qui sont à la base notamment des viols des femmes, de recrutements d’enfants dans les groupes armés, des grossesses indésirées.
Mme Nikki a appelé toutes les parties prenantes, notamment les partis politiques, les évêques et la société civile, à s’engager activement pour la réussite du processus électoral.
Pour Mme Nikki, le calendrier électoral qui sera publié, doit tenir compte des avis de toutes les parties prenantes et programmer les élections en 2018.
« Le Président de la République doit dire clairement que les élections se tiendront en 2018 », a souligné Mme Nikki.
Elle a également rencontré vendredi dans la matinée, les évêques de la Commission électorale nationale indépendante et les membres des partis politiques de l’opposition.
Selon l’Abbé Jean-Marie Bomengola, les évêques ont exprimé à Mme Nikki leur souhait de l'application de l’Accord de la Saint Sylvestre dans son intégralité; les acteurs politiques de l’opposition eux, lui ont remis un memorandum.
Nikki Haley est arrivée mercredi à Kinshasa pour une visite de trois jours en RDC accompagnée d’une délégation d’une trentaine de personnes.
Elle s’est rendue jeudi matin à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à bord d’un avion militaire, avant de prendre un hélicoptère de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) pour Kitchanga, à environ 80 km au nord-ouest de Goma, zone prioritaire du programme de stabilisation.
Sur place à Kitshanga, elle a eu des discussions avec des responsables de la MONUSCO et visité le camp des déplacés internes.
A Goma, des militants des partis politiques de l’opposition qui ont procédé à un sit-in devant le quartier général de la Mission, lui ont remis un memorandum.
